Jean-Pierre Raffarin aigri et haineux
Comment peut-on à ce point dénigrer sa région ?
Condamner par avance les 660 salariés de l’entreprise Heuliez, qui
s’est relancée en s’appuyant sur les initiatives du Conseil
Régional ? A croire qu’un
échec est souhaité… Tenir pour quantité négligeable les 600
PME qui ont rejoint le Pole Régional des Eco-Industries, créant et maintenant
des centaines d’emplois dans les secteurs en croissance que sont les
énergies renouvelables, les éco-matériaux, l’éco-construction et la
mobilité propre ? C’est une pitoyable entrée en campagne
que vient de faire Jean-Pierre Raffarin.
Est-il acceptable de ramener le débat électoral à des
attaques personnelles contre la Présidente du Conseil Régional ? Aveuglé
par la haine, M. Raffarin ne voit pas la multitude des liens nouveaux que le
Conseil Régional a tissés avec les territoires et les acteurs économiques et
sociaux : contrats régionaux de développement durable, coopérations avec les
communautés de communes et d’agglomération pour le développement
économique (95% des territoires ont conventionné), plan de soutien à
l’artisanat, plan de lutte contre la crise élaboré avec les partenaires
sociaux, et bien d’autres encore dans tous les champs de compétence de la Région. Difficile
à admettre pour celui qui avait enfermé la région dans un système clientéliste
sans stratégie ni priorités.
Comment peut-on sans cesse mentir ? Non, la dette
régionale n’a pas augmenté, c’est sous la présidence Raffarin
qu’elle a explosé, et sous celle de Ségolène Royal
qu’elle
a été contenue au niveau de 2004. Tout comme il est incontestable que les taux
d’imposition n’ont pas augmenté depuis 2005. Tout comme il est
clair que la nouvelle majorité a développé une politique forte en direction de
la population : gratuité de l’éducation, aides aux choix
éco-citoyens, soutien aux salariés frappés par les licenciements, etc…
Jean-Pierre Raffarin espère que seuls les enjeux nationaux compteront dans
l’élection. Pas étonnant, car si l’on compare sa gestion passée
avec celle de Ségolène
Royal
, ça va être très dur pour lui.
Jean-François
Macaire
Vice-président du Conseil Régional