« Le Sommet de Copenhague, qui s’ouvre lundi, est exceptionnel à deux
titres. D’abord, car tous les pays y seront présents, y compris les
plus pollueurs. Ensuite, car les Régions y sont représentées. Cette
présence souligne la montée en puissance et le rôle clé des territoires
dans la lutte pour la préservation de l’environnement, et plus
largement pour l’émergence d’un nouveau modèle économique, social et
politique.
Je suis convaincue que c'est par la démultiplication
des actions dans tous les territoires, au plus proche du terrain et des
habitants, que nous réussirons le défi de Copenhague.
Derrière le défi climatique se dessinent à Copenhague
les contours de cette nouvelle donne internationale, de ces nouveaux
rapports qui doivent se nouer entre les Etats, entre le sud et le nord.
C'est d'ailleurs notamment au titre de ces rapports exemplaires que
nous avons avec la région de Fatick, au Sénégal, que nous avons été
invités à participer à cette conférence.
Je tiens d’ailleurs à rappeler que cette coopération
est si exemplaire qu’elle a été retenue comme le premier modèle de
référence de coopération décentralisée par le Programme des Nations
Unies pour le Développement. Et je suis aujourd’hui très fière de voir
que, grâce à la coopération menée avec Poitou-Charentes, Fatick est la
première Région du Sud à devenir neutre en émission de gaz carbonique.
C'est ce message de la Région que je porterai a Copenhague avec les
élus qui constitueront la délégation du Poitou-Charentes : Roselyne
Coutant-Bénier, Elisabeth Delorme-Blaizot, Serge Morin et Georges
Stupar. »
|