Un sondage qui explique la virulence des attaques
le post.fr
Par RichardTrois
le 15/02/2010 à 11:19,
C'est sûr un sondage ne fait le beau temps. Jamais. Et surtout pas quand il est produit par OpinionWay / Le Figaro / LCI... Mais voilà, c'est le second en l'espace de quelques jours qui donne Ségolène Royal largement gagnante au second tour, loin devant la droite.
Le sondage publié par Le Figaro / LCI donne la liste d'union de la gauche et du centre que conduirait Ségolène au second tour à 58% des intentions de vote face à celle de M. Bussereau (42%). Une progression de 4% par rapport au dernier sondage IFOP-ParisMatch de la semaine dernière.
Cette succession de sondages en progression est une forme de pré-validation de la stratégie de Ségolène Royal, celle d'un rassemblement arc-en-ciel des altermondialistes jusqu'au centristes. Préparer dès le premier tour la majorité qui conduira la région, c'est la meilleure façon de gagner très largement, tout en restant soi-même, socialiste!
Ces chiffres expliquent aussi un certain affolement et les arguments lamentables de ceux qui voudraient par tous les moyens pourrir la ré-élection de Ségolène Royal.
Aux 4 pèlerins, « militants socialistes » d'arrière-garde,
dont l'action n'est pas sans rappeler les divers sabotages de
l'élection présidentielle, je leur dirais simplement de relire les
statuts de notre parti.
En effet, ceux là même qui nous font la leçon des statuts et nous les
brandissent à chaque échéance devraient y lire que la tête de liste a
toute autorité pour mener les négociations et pour constituer jusqu'au
dernier moment sa liste.
Ségolène Royal agit donc en toute légitimité. Je dirais aussi à mes camarades que le meilleur moyen d'être de gauche, de ne pas soit même devenir un centriste mou, c'est encore de faire alliance avec les centristes. Une très large alliance.
Au parti de Nicolas Sarkozy, je dirais que la dégradation du débat public et la politique de l'insulte est inutile.
Elles n'affectent pas celle qui prône depuis longtemps la République du
Respect. Cette dégradation du débat public dont Nicolas Sarkozy est
largement responsable ne réduit pas non plus le vote Front national,
crédité de 7% des voix par le sondage du Figaro.
Elle le nourrit.
On comprend donc mieux aujourd'hui la raison sous-jacente de cette
virulence dans les dernières attaques dont Ségolène Royal est la cible
: la sortie de Dominique Bussereau sur
les Harkis,
la récidive de Paris Match et comparaison au régime nazi...
Le sentiment qu'en l'absence d'un projet alternatif, on ne peut avoir prise sur la candidate socialiste qu'en la salissant.
Heureusement, le ségo-bashing de la campagne présidentielle ne peut plus fonctionner sur un terrain où Ségolène Royal a fait la preuve de son action et de sa détermination à améliorer le quotidien de tous.